Toutes ces violences qui se multiplient ont lieu en marge de la grève générale qui perturbe la Guadeloupe depuis le 15 novembre. S’ils regrettent ces débordements, les syndicats comprennent « la colère des jeunes. Ils sont frappés par le chômage. Ils grandissent dans un territoire qui se délite » , justifie Patricia Pioche, secrétaire adjointe de l’UGTG.
D’autres encore craignent que les forces de l’ordre s’en prennent, à terme, au mouvement social. « Encore une fois, plutôt que de nous écouter, on cherche à nous intimider », regrette Maïté N’Toumo, membre de LKP. Face à l’ampleur de cette crise, le Premier ministre Jean Castex réunit les élus locaux à Paris ce lundi soir. En Martinique, un préavis de grève générale et reconductible a également été déposé à la préfecture. Le mouvement devrait débuter ce lundi. Il pourrait être rejoint par la Polynésie française le 24 novembre…